135 volontaires du Service National Universel, originaires des départements de Franche-Comté participent actuellement à un séjour de cohésion de 12 jours au LEGTA Olivier de Serres de Quetigny. Sous la direction du chef de centre Régis Calmus et de son adjointe Nathalie Mangeon et dans le cadre de la coloration « Sports et jeux olympiques et paralympiques » l’équipe d’encadrants et la responsable des séjours individuels et collectifs aux PEP Madame De Almeida sont à l’initiative de ces olympiades destinées à près de 100 jeunes (6/12 ans) issus des centres de loisirs proches.

Au cours de cette journée olympique, les uns ont eu l’occasion de découvrir les notions d’animation aux côtés de leurs tutrices ou tuteurs, de se retrouver acteurs en organisant des jeux au bénéfice des plus jeunes des centres de loisirs voisins qui ont eu quant à eux l’occasion d’être dans la peau de participants aux épreuves olympiques mais aussi de nouer des liens avec les plus grands dont certains souhaitent s’orienter vers un BAFA et les métiers de l’animation.

Le Service National Universel qui s’adresse à des jeunes filles et garçons, scolarisés ou non, âgés de 15 à 17 ans a été pensé comme un temps pédagogique et d’ouverture qui permet la mise en œuvre de trois grands axes : développer la cohésion nationale, promouvoir une culture de l’engagement et renforcer la résilience de la nation. L’organisation des séjours de cohésion a fait l’objet d’une délégation via un marché public et les PEP CBFC en sont l’attributaire. Le service jeunesse, engagement et sports de la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de Côte-d’Or reste en appui et accompagnement des équipes.

Au programme de ces 12 jours : des thèmes transversaux : activités physiques, sportives et de cohésion, développement durable, autonomie des jeunes (santé et prévention des addictions, démocratie interne, éducation budgétaire et financière) , activités culturelles, visite de la ville de Dijon, actions citoyennes au sein d’une association (restos du cœur Dijon Nord, secours populaire de Quetigny, jardins partagés, ..) mais aussi des modules obligatoires comme l’initiation à l’autodéfense, ou nationaux comme la Journée Défense et Mémoire, la Journée de Sécurité Intérieure et le module prévention et secours civiques de niveau 1. Le module valeurs de la République a été traité tout au long du séjour par le lever quotidien des couleurs et le chant de la Marseillaise, la lutte contre les discriminations, la participation démocratique, l’accès aux droits, .. Les activités sont réalisées dans le cadre d’une pédagogie active où les volontaires s’impliquent dans les ateliers proposés.

Les trois journées de coloration « jeux olympiques et paralympiques » sont en quelque sorte le point d’orgue du séjour car elles font le lien avec le fil rouge « valeurs de l’olympisme » et le projet pédagogique. Elles ont été pensées de façon progressive : découverte du sport de haut niveau grâce à une participation à un entraînement avec les handballeuses de la JDA puis un temps d’échange avec elles ; activités handisport ; exposition et quiz sur les valeurs de l’olympisme proposés par le Comité départemental Olympique et sportif puis l’organisation de cette journée olympiades où les volontaires prennent eux-mêmes en charge les activités.

A l’issue du séjour de cohésion, les volontaires découvriront une phase d’engagement citoyen, un temps de service à la nation, qui peut prendre la forme d’une mission d’intérêt général de 84 heures minimum qui vise à développer la culture de l’engagement et à favoriser l’insertion des jeunes dans la société. Les volontaires sont alors accueillis en dehors du temps scolaire dans une association, un club sportif, un service de l’Etat, une collectivité territoriale, un établissement public pour y mener une action concrète en faveur de l’environnement, auprès de personnes vulnérables, etc …. Les corps en uniforme ainsi que l’association des cadets de la gendarmerie proposent aussi des missions.

En Côte-d’Or, près de 70 % des volontaires ont réalisé ou sont en cours de réalisation de leur mission d’intérêt général soit 600 jeunes volontaires depuis le lancement du SNU.
Les volontaires peuvent aussi s’engager de façon plus pérenne et personnelle, dans une phase plus longue : un service civique, les réserves (brigades citoyennes, garde nationale, …), un engagement à l’international au sein des corps européens de solidarité par exemple.